[Ancien Personnage] [Présentation] Tiyi

Nom : Tiyi

Âge  : 20 ans

Ethnie : Stygienne

Profession : Danseuse, Décoratrice

Taille : 1m63
Yeux : Bleus
Cheveux : Noirs

Dans la chaleur moite de l'oasis, une jeune femme fluette, tout en courbes déliées, les cheveux noirs lissés sur ses épaules, court avec grâce et agilité entre les palmes, l'air apeuré...

Par Set ! Si j'avais su que je me retrouverais là... nue comme un ver, affamée, assoiffée, décoiffée... il y a des bêtes énormes qui rôdent partout dans le coin. Des tortues géantes, des crocodiles... je me suis enfuie. Heureusement, je suis fine et agile, ce qui me permet de décamper avant même qu'ils ne me voient. Je n'ai croisé personne encore, hormis le beau Cimmérien qui m'a décrochée de ma croix... cette croix maudite...

Pourtant, tout avait plutôt bien commencé. Vers l'âge de 12 ans, j'ai été recrutée dans une école de danseuses à Khémi. J'y ai beaucoup appris... les danseuses de Set sont renommées, par là-bas... Et puis après ma formation, je suis devenue danseuse. J'étais richement vêtue... pour le peu que je portais, entendons-nous bien. On m'offrait des bijoux. Les servantes prenaient soin de moi, de ma peau, me fardaient les joues, soulignaient mes yeux de Khôl, me préparaient des bains au lait d'ânesse... j'étais la préférée de toutes les danseuses de la Cité... mes yeux bleus envoûtaient tous les hommes...

Et puis il y a eu ce petit scribe, là... ah, celui-là ! Si j'avais su ! Mais quelle idée j'ai eue !  Enfin bref... il était jeune, beau... ses yeux doux, ses paroles apaisantes m'ont... oui, bon. Il m'a charmée, comme plein d'hommes charment d'autres femmes. Sauf que je n'aurais pas dû. Je ne sais trop par quel sinistre moyen, le grand-prêtre Karn-Ho-Tep a été mis au courant. Il est entré dans une rage noire. Et puis me voilà. Ici. Seule. Sans rien à manger, rien à boire. Rien pour m'habiller, plus de bijoux. Et les bains, je n'en parle même pas... seulement ce sable qui gratte et ces palmes pour seul espoir de me protéger du soleil...

Par Set, mais par Set, quelle vie ! Ah, écouter les boniments des hommes, on n'est pas prêt de m'y reprendre de sitôt, c'est moi qui vous le dis !